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Boire un café les yeux sur la montre

Les 20 premières secondes

C’est ce que vous avez pour convaincre votre auditoire, que vous soyez en charge du développement économique d’un territoire ou porteur de projet, de vous donner une chance d’aller plus loin.

Convaincre en 20 secondes

Une offre claire

Il parait qu’entre un homme et une femme (ou l’inverse), les choses s’arrêtent le plus généralement si les 20 premières secondes ne sont pas favorables.

Dans la publicité aussi : le message qui est reçu doit se contenter d’une seule idée et de 3 mots pour passer le cortex.

C’est la même chose, en pire, pour un porteur de projet ou une collectivité porteuse de quelque chose.

Combien sont tombés à l’eau parce que l’entrée en scène n’a pas été bonne ?

Et, dans ces cas, « pas bonne » devient « négative » :

  • Un projet dont on ne perçoit pas de suite l’offre (Quelle est la source de revenu ?)
  • Un projet dont on ne comprend pas la façon de traiter les choses (Comment font-ils ?)
  • Un projet qui projette des perspectives trop affriolantes pour être recevables
  • Un projet qui projette des perspectives trop modestes pour être sexy

Or, bien souvent, ces catégories s’associent. Difficile alors d’espérer un succès.

Une posture crédible

Il faut aussi bien comprendre que les acteurs de l’environnement, sauf exception bien sûr, ne sont pas motivés à l’idée d’aider philanthropiquement à faire quelque chose, et encore moins à répondre à des chimères.

L’individu lui-même doit être ressenti limpide, ce immédiatement, et d’une compétence adaptée implicite. S’il y a doute, le questionnement est inévitable : Pourquoi fait-il cela ? Il doit s’être trompé quelque part. Peut-être est-il caractériel ? Ce n’est pas un bosseur. Il se nourrit de chimères. Etc. La suite est fort compromise.

Il en est de même pour les collectivités, bien que se présentant différemment, et là aussi je pourrais donner de nombreux exemples.

Un sparring-partner

Trouver le juste cadrage est compliqué. Surtout sans avoir du recul sur soi. Avec le temps et l’expérience qui entre, souvent les choses se calibrent mieux. Mais l’affaire, outre le temps déjà perdu, peut être grillée. Impossible alors de revenir dans le vent ascensionnel.

Mon message est : faites-vous coacher, challenger.

Typiquement par une association, un mentor ou un groupe de parole, un tiers amical qui vous ouvrira les yeux et en même temps vous soutiendra.

Désormais, rares sont les écoles qui n’offrent pas cela à leurs anciens. Probablement toutes les CCI et bon nombre de collectivités ou associations le font également. Même le monde caritatif. C’est aussi le métier de certains mais avec un budget élevé.

Cela n’est pas votre première étape qui est celle de la créativité et de sa validation, mais celle qui doit arriver dès que vous êtes prêt, juste avant de sortir du bois.

Faites comme vous le voulez et le pouvez mais ne ratez pas les 20 premières secondes… Ni les suivantes si elles s’offrent à vous.

Mais sans peur.

Osez.