Accepter de ne pas tout savoir, d’être imparfait, faillible, n’est pas toujours facile, en particulier en entreprise. Mais cela est nécessaire lorsque l’on souhaite entreprendre.
![Fenêtre de maison entourée de lierre](https://commune-opportunite-product.s3.eu-west-3.amazonaws.com/inspirations/wp-content/uploads/2018/06/Photo-by-Samuel-Zeller-via-Unsplash.jpg)
Précédemment consultante en communication interne pour de grandes entreprises, j’accompagnais les managers sur la question du « Droit à l’erreur ». Il n’est pas si simple d’autoriser, ni de s’autoriser, cette humanité dans un monde de compétition et d’excellence.
« Si je dis une bêtise, vais-je rater ma promotion ? »
« Mais si tu ne dis rien, as-tu une chance de faire avancer le schmilblick ? »
Voici une vidéo absolument parfaite (vraiment ?) sur le sujet :
La perfection est l’ennemi de l’entrepreneur, tous ceux qui ont tenté l’aventure vous le diront. En voici 3 exemples :
- La start-up de F. a travaillé 1 an sur une niche de marché avant d’accepter que cela lui demandait trop d’énergie pour un retour sur investissement minime.
- A. & A. ont ouvert un restaurant en associant leurs talents avant d’admettre que l’un rêvait d’en faire une franchise lucrative quand le second rêvait plutôt d’une épicerie fine de quartier.
- J. était freelance, obsédée par la perfection dans sa mission. Mais celle-ci prend du temps, ce qui est de l’argent. Lever le pied, accepter de « Bien faire » sans chercher à « Mieux faire » a sauvé son activité.
Il n’est pas rare lorsque l’on entreprend de devoir écouter et même suivre le vent, avec à la clé un changement de cap, d’équipe ou de navire.
Est-ce grave ? Bien au contraire. C’est cette adaptabilité, cette souplesse, cette plasticité qui est nécessaire à l’émergence d’une réussite.
Si la bonne réponse était écrite, l’aventure serait bien moins drôle.
Bon tâtonnement à tous, et vive l’entrepreneuriat !