Accepter de ne pas tout savoir, d’être imparfait, faillible, n’est pas toujours facile, en particulier en entreprise. Mais cela est nécessaire lorsque l’on souhaite entreprendre.
Précédemment consultante en communication interne pour de grandes entreprises, j’accompagnais les managers sur la question du « Droit à l’erreur ». Il n’est pas si simple d’autoriser, ni de s’autoriser, cette humanité dans un monde de compétition et d’excellence.
« Si je dis une bêtise, vais-je rater ma promotion ? »
« Mais si tu ne dis rien, as-tu une chance de faire avancer le schmilblick ? »
Voici une vidéo absolument parfaite (vraiment ?) sur le sujet :
La perfection est l’ennemi de l’entrepreneur, tous ceux qui ont tenté l’aventure vous le diront. En voici 3 exemples :
- La start-up de F. a travaillé 1 an sur une niche de marché avant d’accepter que cela lui demandait trop d’énergie pour un retour sur investissement minime.
- A. & A. ont ouvert un restaurant en associant leurs talents avant d’admettre que l’un rêvait d’en faire une franchise lucrative quand le second rêvait plutôt d’une épicerie fine de quartier.
- J. était freelance, obsédée par la perfection dans sa mission. Mais celle-ci prend du temps, ce qui est de l’argent. Lever le pied, accepter de « Bien faire » sans chercher à « Mieux faire » a sauvé son activité.
Il n’est pas rare lorsque l’on entreprend de devoir écouter et même suivre le vent, avec à la clé un changement de cap, d’équipe ou de navire.
Est-ce grave ? Bien au contraire. C’est cette adaptabilité, cette souplesse, cette plasticité qui est nécessaire à l’émergence d’une réussite.
Si la bonne réponse était écrite, l’aventure serait bien moins drôle.
Bon tâtonnement à tous, et vive l’entrepreneuriat !